Article en vedette dans The Lancet Regional Health – Americas : Dre Caroline Tait
Le PRTDC tient à féliciter la Dre Caroline Tait, anthropologue médicale à l’Université de Calgary, pour sa publication intitulée « The rights and interests of First Nations, Métis, and Inuit in debates over deemed consent legislation for deceased organ donation in Canada : Calls to action » récemment publiée dans The Lancet Regional Health – Americas !
Notre responsable des communications, Stéphanie Larivière, a posé quelques questions à Caroline à propos de la publication, que vous pouvez lire ci-dessous.
Quels sont les plus grands défis auxquels les Premières nations, les Inuits et les Métis (PNMI) sont confrontés en matière de recherche sur le don et la transplantation ?
L’un des principaux défis est le manque de données sur l’utilisation des soins de santé en don et transplantation d’organes (DTO) qui distinguent les groupes de patients des Premières nations, des Métis et des Inuits. En général, il y a un manque de données sur les PNMI basées sur la distinction. Pour combler les lacunes de la recherche sur les DTO, nous avons besoin d’un programme national de recherche transdisciplinaire dirigé par des leaders de la santé des Autochtones et en coordination avec des leaders de la recherche de multiples disciplines (p. ex. population, clinique, sciences sociales, politique de la santé).
Quelles sont les prochaines étapes et les priorités pour les appels à l’action ?
L’étape suivante consiste en des stratégies d’engagement régionales et nationales qui informent les décideurs des soins de santé des PNMI sur la législation relative au consentement présumé. Cela devrait impliquer des experts des DTO qui détiennent diverses expertises et positions sur l’adoption et l’application de la législation sur le consentement présumé.
En tant que réseau de recherche dans l’écosystème du don et de la transplantation d’organes, comment le PRDTC pourrait-il soutenir le travail, la recherche et l’inclusion de la PNIM ?
Le PRDTC pourrait désigner des fonds de recherche pour les projets de recherche de DTO en partenariat avec les peuples des PNMI ; l’inclusion des PNMI dans les comités de planification des conférences de recherche, des initiatives, etc.
Résumé (en anglais)
Nova Scotia, Canada is the first jurisdiction in North America to pass deemed consent legislation for organ donation. Individuals medically suitable to be deceased organ donors are considered to have authorised post-mortem organ removal for transplantation unless they opt out of the system. While governments do not have a legal duty to consult Indigenous nations before passing health legislation, this does not diminish Indigenous interests and rights in relation to the legislation. This analysis discusses impacts of the legislation, specifically intersectionality with Indigenous rights, trust in the healthcare system, transplant inequities, and distinctions-based health legislation. How governments engage Indigenous groups about the legislation is yet to unfold. Consultation with Indigenous leaders and engagement and education of Indigenous peoples is, however, key to moving forward legislation that respects Indigenous rights and interests. What happens in Canada is being watched globally, as deemed consent is debated as a solution to organ transplant shortages.
À propos de Dre Caroline Tait
La Dre Caroline Tait est une anthropologue médicale qui s’intéresse particulièrement à la santé des Autochtones et à la justice sociale. Elle a obtenu sa maîtrise à l’Université de Californie (Berkeley) et son doctorat à l’Université McGill. La Dre Tait est membre de la Nation métisse de la Saskatchewan et a grandi dans une petite communauté métisse du centre de la province. Avec le Dr Michael Moser, la Dre Tait a créé le Réseau Saskatchewan First Nation and Métis Organ Donation and Transplantation, composé de gardiens du savoir, de patients partenaires, de chercheurs, de médecins et d’étudiants. La Dre Tait a rejoint la faculté de travail social et l’école de médecine Cumming (département des sciences de la santé communautaire) de l’Université de Calgary en janvier 2023.