Formation San’yas : Les participants partagent leur expérience dans le cadre du Mois national de l’histoire autochtone 2023
Le Mois national de l’histoire autochtone est l’occasion de reconnaître et de célébrer le patrimoine, les cultures et les contributions uniques des peuples autochtones du Canada. Alors que nous réfléchissons au passé et que nous nous tournons vers l’avenir, il est important de se rappeler que les communautés autochtones ont joué un rôle crucial, non seulement dans notre histoire, mais aussi dans l’avancement de la recherche et de la médecine. Dans l’écosystème de la recherche sur le don et la transplantation, il est essentiel que les communautés autochtones soient incluses et impliquées dans l’élaboration des politiques et des pratiques. En reconnaissant les perspectives et les connaissances uniques des peuples autochtones, nous pouvons travailler ensemble à un avenir plus équitable et plus inclusif pour tous.
Retour sur le programme de formation San’yas Anti-Racism Indigenous Cultural Safety
Le PRDTC souhaite prendre un moment pour partager ses réflexions sur son expérience du programme de formation San’yas Anti-Racism Indigenous Cultural Safety.
Au début de l’année, dix membres du personnel du PRDTC, des stagiaires ainsi que des patients, familles et donneurs partenaires se sont inscrits au programme. Le programme présente aux participants les principaux aspects de la sécurité culturelle et les méthodes pour lutter contre le racisme anti-autochtone.
Compte tenu de nos différents rôles dans la recherche et les soins de santé, notre objectif collectif était de renforcer nos connaissances et nos compétences pour se sensibiliser et travailler avec les populations et les communautés autochtones en leur fournissant des services afin d’acquérir une meilleure compréhension de notre rôle dans la reconnaissance et la lutte contre le racisme autochtone.
Alors que le PRDTC poursuit son voyage vers (1) le soutien de la réconciliation autochtone et (2) l’inclusion significative des patients partenaires, des communautés et des leaders des Premières nations, des Métis et des Inuits dans la recherche, nous encourageons tous nos membres à suivre le programme San’yas (ou un programme similaire) pour poursuivre leurs propres apprentissages.
Erika Kathe Croft : Coordonnatrice à la recherche du PRDTC
Pourquoi avez-vous suivi la formation San’yas et comment cette formation va-t-elle contribuer à votre développement professionnel ?
J’ai suivi la formation San’yas pour mieux comprendre les cultures, l’histoire et les problématiques actuels des populations autochtones et pour développer des compétences et des stratégies permettant de travailler efficacement avec elles.
Qu’avez-vous le plus apprécié dans cette formation ?
Bien que j’aie toujours cultivé le respect pour les peuples autochtones, je me suis rendue compte que j’avais beaucoup à apprendre sur leur histoire, leurs réalités et leur mode de vie. Tout au long de cette formation, j’ai découvert de nombreuses informations qui m’ont donné envie d’en savoir plus sur ces communautés et sur la manière d’entrer en contact avec elles.
Quelles sont les prochaines étapes de la mise en place de la sécurité culturelle autochtone ?
En tant que membre de l’équipe de gestion du PRDTC, j’aimerais travailler avec mon équipe et les communautés autochtones pour développer davantage et mettre en avant les initiatives que nous avons déjà pour la sécurité et l’inclusion de ces communautés.
Kristi Coldwell : patiente partenaire du PRDTC
Pourquoi avez-vous suivi la formation San’yas et comment cette formation va-t-elle contribuer à votre développement professionnel ?
J’ai tenu à suivre cette formation pour continuer à en apprendre davantage sur l’histoire de la colonisation au Canada. Une formation comme celle-ci est essentielle pour poursuivre mon cheminement personnel et professionnel vers une plus grande compétence culturelle et pour me donner les compétences nécessaires pour aider à créer des espaces sûrs pour les communautés et les individus autochtones. Elle m’a vraiment permis de mieux comprendre que la responsabilité de la réconciliation incombe à chacun d’entre nous.
Qu’avez-vous le plus apprécié dans cette formation ?
Cette formation était dynamique en ce sens qu’elle offrait une approche large mais ciblée de la colonisation et de la manière dont le passé continue de façonner les politiques, les pratiques et les attitudes d’aujourd’hui.
Quelles sont les prochaines étapes de la mise en place de la sécurité culturelle autochtone ?
La formation m’a offert des ressources supplémentaires pour continuer à progresser vers une plus grande sensibilisation culturelle. J’ai l’intention d’explorer ces outils afin de poursuivre et d’approfondir mon apprentissage de la sécurité culturelle autochtone.
Chloe Wong-Mersereau : Stagiaire du PRDTC
Pourquoi avez-vous suivi la formation San’yas et comment cette formation va-t-elle contribuer à votre développement professionnel ?
Je me suis inscrite à la formation San’yas pour apprendre et comprendre les obstacles et les impacts coloniaux auxquels les peuples autochtones sont confrontés afin de développer des relations culturellement sûres et de confiance entre les peuples autochtones et les chercheurs. Ayant une bonne compréhension de l’histoire et du contexte du racisme et de la discrimination anti-autochtones, je peux développer et faciliter des études de recherche qui abordent ces questions et collaborent réciproquement avec les communautés autochtones, métisses et inuites en fournissant des espaces de recherche sûrs pour l’apprentissage partagé et l’échange culturel.
Qu’avez-vous le plus apprécié dans cette formation ?
L’accent mis sur l’autonomisation des Autochtones, des Métis et des Inuits en tant qu’approche de la sécurité culturelle des autochtones m’a particulièrement frappée. Donner la priorité aux voix et aux perspectives autochtones va au-delà de la symbolisation et atténue les relations d’extraction.
Quelles sont les prochaines étapes de la mise en place de la sécurité culturelle autochtone ?
Les prochaines étapes du renforcement de la sécurité culturelle autochtone dans la recherche qualitative consistent à favoriser des partenariats confiants et réciproques entre les communautés autochtones, métisses et inuites et les chercheurs qui reconnaissent les philosophies et les savoirs autochtones et leur accordent le crédit qu’ils méritent, de manière non extractive. Cela signifie qu’il faut donner le pouvoir et la priorité aux voix indigènes et à la recherche menée par les Autochtones.